11 septembre 2001 : à New-York, le terrorisme islamique sacrifie 3.000 victimes innocentes sous les ruines fumantes des deux tours du World Trade Center.
6 octobre : à Saint-Denis, la foule des spectateurs conspue la Marseillaise, lors du match « amical » entre la France et l’Algérie.
Ces deux événements, d’un ordre bien différent, certes, devraient ouvrir les yeux à ceux qui n’auraient pas encore compris.
Jules Monnerot disait que le communisme était « l’islam du XXe siècle », c’est-à-dire un système révolutionnaire qui veut conquérir le monde par le prestige de sa foi et la force de ses armes. L’islam sera peut-être le communisme du XXIe siècle…
Menace pour le monde, l’islam est aussi directement une menace pour la France, car il est en train de faire éclater la nation, en la transformant en société multiculturelle. L’assimilation n’est possible que pour des individus qui ont la volonté d’entrer dans la communauté nationale, mais non pour des populations entières qui relèvent d’une autre culture et qui entendent la conserver.
L’ayatollah Khomeiny observait : « Le Coran contient cent fois plus de versets concernant les problèmes sociaux que de versets sur les sujets de dévotion », et il concluait à bon droit : « L’islam est politique ou n’est rien ». Le Coran est à la fois un évangile et un code civil. La Cité musulmane, qui ignore la distinction de l’Eglise et de l’Etat, est théocratique, donc incompatible avec la démocratie. Et la charia, la loi islamique, bafoue les droits de l’homme, tels que nous les entendons en Occident. Il faut avoir le courage et la lucidité de le reconnaître : nul ne peut être à la fois pieux musulman et vraiment français, car la loi coranique rejette nos principes républicains et nos traditions nationales.
Dès lors, que faire ?
Le choc des civilisations est une réalité, mais ce n’est pas toute la réalité. Nous ne devons pas entrer dans la logique simpliste de Ben Laden, qui pousse à une confrontation globale Islam-Occident. Ce n’est pas tant sur les divisions de l’islam lui-même qu’il faut compter, mais sur celles des musulmans, car, avant d’être musulmans, ils sont, d’abord et avant tout, arabes, turcs, persans ou pendjabis…
La France, qui fut le modèle des nations, doit le redevenir, en refusant à la fois les deux cosmopolitismes que sont l’islamisme et l’américanisme. En affirmant notre souveraineté, nous montrerons la voie à suivre aux autres nations et aux autres peuples, notamment dans le monde musulman.
Il faut agir dans deux directions complémentaires.
Tout d’abord, établissons des relations pacifiques et fructueuses avec les Etats musulmans, qui nous respecterons d’autant mieux que nous serons plus forts.
Ensuite, refusons l’installation sur notre sol de masses musulmanes inassimilables. Fidèles aux principes républicains, nous devons organiser le départ des immigrés qui ne peuvent ou ne veulent pas s’assimiler à la communauté nationale.
L’histoire montre que ce projet nécessaire n’est nullement utopique. L’islam doit avoir demain en France la place qui est faite aujourd’hui au christianisme en Algérie.