Privatiser la sécurité sociale

 Le mythe de la sécurité sociale n’a pas encore été entamé par l’avancée des idées libérales. Les Français, qui déplorent à bon droit la hausse des prélèvements obligatoires, demeurent paradoxalement attachés au monopole public de la protection sociale. Ils ne mesurent pas ce qu’il en coûte à chacun. Pourtant, la nécessité d’une réforme de la sécurité sociale est devenue évidente.

  Le Club de l’Horloge présente dans ce dossier des solutions à la fois libérales, nationales et démocratiques pour sortir du socialisme rampant de l’État-providence. Pour que les citoyens distinguent mieux l’assurance de l’assistance, la fraternité de la « redistribution », ils doivent être informés de ce qu’on leur prend (« bulletin de paye vérité »), et recouvrer la liberté de choisir le meilleur service au moindre coût. En se retirant du système public, ils privatiseront eux-mêmes la sécurité sociale par leurs décisions individuelles. Ainsi l’État sera-t-il ramené à ses missions propres, qui ne concernent ni l’assurance ni l’épargne, mais l’unité et la continuité de la nation.

1989, ISBN 2-908046-03-2
87 p.

Sommaire

1 – Le paradoxe de la sécurité sociale
2 – Fraternité ou solidarité : la confusion des valeurs et des fonctions
3 – Protection sociale : marché public ou marché privé ?
4 – Illusion de la gratuité et bulletin de paye vérité : l’indispensable transparence
5 – Sécurité sociale et démocratie
6 – Prestations familiales et préférence nationale
7 – Assistés ou rentiers : comment vivre de sa retraite ?
8 – La fin du monopole, ou la liberté dans l’assurance-maladie
9 – Les industries de santé devant l’enjeu de 1992 : comment affronter la concurrence ?
10 – Contre l’immobilisme social, développer les libertés du citoyen