Le Club de l’Horloge est un cercle de pensée indépendant des partis. Depuis sa création, en 1974, il n’a cessé de mener avec ardeur le combat des idées politiques, avec toute l’audace nécessaire, et en toute liberté, pour répliquer à la gauche sur un terrain où elle a longtemps eu l’avantage.
Un appel à la mobilisation intellectuelle
Soucieux de développer des liens avec les milieux de la politique, de la culture, de l’information et de l’économie, le Club de l’Horloge a organisé de nombreuses rencontres. Un ouvrage établi à l’occasion de notre trentième anniversaire, fin 2004, dresse un bilan de nos travaux. On y trouve les grandes lignes d’un corps de doctrine qui a été développé au fil des années pour répondre aux aspirations populaires, tout en intégrant les derniers acquis de la connaissance scientifique, philosophique, historique et juridique : ce sont les arguments dont la droite française a souvent cruellement manqué pour faire face victorieusement à la gauche. Ce livre-anniversaire n’a pas seulement pour objet de dresser un bilan. Il est également un appel à la mobilisation intellectuelle, car ce sont, en dernière instance, les idées qui mènent le monde.
Un témoignage de de reconnaissance
Je souligne la grande diversité des personnalités qui ont contribué aux ouvrages et aux manifestations du Club de l’Horloge, parmi lesquelles on compte quatre anciens Premiers ministres. Et je tiens à renouveler ici les remerciements que nous leur devons. Lieu de dialogue et d’échanges, le Club de l’Horloge est fier de les avoir reçues et il se réjouit d’avoir beaucoup appris à les écouter. Demain, comme hier, nous demeurerons attachés à cette tradition d’ouverture et d’indépendance.
Certains de nos amis et invités sont aujourd’hui disparus. Notre livre-anniversaire est aussi un hommage à leur mémoire et un témoignage de reconnaissance. Je ne puis en citer ici que quelques-uns : deux de nos “maîtres à penser”, Julien Freund et Jules Monnerot, qui étaient des personnages puissants et attachants, et qui nous ont laissé un souvenir impérissable ; deux grands hommes de presse, Louis Pauwels, qui a fait écho à nos analyses dans les colonnes du Figaro-Magazine, et Raymond Bourgine, qui nous a soutenus à travers Valeurs actuelles et Spectacle du monde ; deux anciens responsables du Club de l’Horloge, Maurice Boudot, qui était en outre président d’Enseignement et liberté, et Yvon Briant, président du C.N.I., qui fut victime d’un accident d’avion ; je pense, enfin, à Albert Beaufour, qui a été un de nos premiers membres, chez qui nous avons fait nos premières réunions, et dont la générosité nous a permis de démarrer.
Le juste combat
Je suis, à titre personnel, très reconnaissant, quand je contemple le chemin déjà accompli, envers mes camarades du Club de l’Horloge. Ensemble, nous avons mené le juste combat. Je pense, en particulier, à ceux avec qui nous avons lancé l’association, à partir de 1974, notamment Yvan Blot, Jean-Yves Le Gallou, Michel Leroy, Jean-Paul Antoine, Bernard Mazin et Didier Maupas. Les quatre premiers ont pris d’autres responsabilités, qui les ont conduits à quitter celles qu’ils avaient au Club de l’Horloge, mais je n’oublie pas tout ce que nous leur devons. Je me félicite aussi, tout particulièrement, de l’aide remarquable que Christophe Beaumont et Xavier Van Lierde nous ont apportée pour la réalisation de notre livre-anniversaire. Et je tiens à dire, enfin, toute ma gratitude à nos collaboratrices, Marie Le Tors, Anne-Marie Legrand et Martine Martineau, qui font preuve d’un dévouement admirable envers le Club de l’Horloge.
Henry de Lesquen