Ghislain Benhessa : « L’État de droit contre la démocratie »

Chère Madame, chère Mademoiselle, cher Monsieur, chers amis, Nous avons le plaisir de vous convier à notre prochaine « rencontre du jeudi » du Carrefour de l’Horloge, qui se tiendra jeudi 20 avril, à 19 heures précises au siège de l’association, 4 rue de Stockholm, Paris 8e.

Nous recevrons Ghislain Benhessa, docteur en droit, avocat, politiste et philosophe, chargé d’enseignement à l’université de Strasbourg. Auteur de nombreux articles sur le thème de la pensée juridique de l’exception, il a publié en 2017 L’État de droit à l’épreuve du terrorisme (éd. de l’Archipel). Dans son dernier ouvrage, Le Totem de l’État de droit – concept flou, conséquences claires (éd. de l’Artilleur), il dénonce avec brio l’utilisation à tout va de ce concept, tout comme son instrumentalisation par l’Union européenne à des fins politiques.

Ghislain Benhessa interviendra sur le thème :

« L’État de droit contre la démocratie ».

Le Carrefour de l’Horloge, notamment par son président Henry de Lesquen, a critiqué de longue date l’emploi abusif, mortifère pour les civilisations, de la notion d’État de droit, qui  est en fait l’instrument du cosmopolitisme pour détruire identité et souveraineté, car il est contraire à la république, qui suppose l’État légal, où les juges sont soumis à la loi, tout autant qu’à la démocratie, puisqu’il institue un gouvernement des juges. Dans un ouvrage remarquable, érudit et percutant, Ghislain Benhessa analyse en profondeur cette perversion juridique, constatant qu’Il ne se passe plus une journée sans que responsables politiques, journalistes ou magistrats n’invoquent l’État de droit, contre toute vérité, comme pierre angulaire de toute vie démocratique, alors qu’il en est la négation. Lors de cette rencontre du jeudi, il expliquera pourquoi ce concept a surgi soudainement dans le discours public, alors que l’on n’avait jamais entendu le général de Gaulle ou Georges Pompidou lui accorder la moindre considération. Il démontrera que l’on est passé du « droit de l‘État » à la primauté du droit sur l’État. Concrètement, il nous montrera comment, en confondant État de droit et propagande, acte de juger et béatification du mondialisme, droit et moralisme, le juge se mue chaque jour davantage en suppôt de l’air du temps et n’est plus l’exégète consciencieux des textes qui lui préexistent, le gardien des principes dont il a la charge discrète, mais le promoteur d’une révolution des consciences.
Venez nombreux, ne manquez pas cette rencontre, qui sera aussi diffusée en direct sur Radio Athéna (chaîne YouTube), la radio du Carrefour de l’Horloge

Je vous prie de recevoir mes salutations cordiales.

Pierre Millan

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